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Classification de résistance à l'effraction

Il a fallu de nombreuses années aux représentants des États membres du CEN (Comité européen de normalisation) pour s'entendre sur les différentes méthodes de classification aux résistances à l'effraction des ouvertures de construction, principalement en ce qui concerne les fenêtres et les portes, selon la pré-norme ENV 1627.

Au cours des débats animés, les méthodes d'attaque utilisées par les cambrioleurs ainsi que les statistiques de chaque pays ont été prises en compte.

Un certain nombre d'études ont également été menées afin que les outils utilisés soient regroupés en kits destinés à être utilisés lors de la classification.

Le problème de la reproduction à l’identique ainsi que la répétition de la méthode d'attaque dite « manuelle » était un problème important, par conséquent l'évaluation globale a été affinée.

Dans le même temps, l'attaque « manuelle » a été exclue de la classe 1.

Ainsi, la combinaison de trois méthodes d’essai ont été mises en place avec :

  • charge statique,
  • charge dynamique,
  • attaque manuelle,

Fournissant ainsi une procédure d'évaluation appropriée avec des éléments pertinents pour chaque classe, et donc - le type d'intrus envisagé. 

Les différentes classes spécifiées dans la norme PN-EN 1627 sont destinées à prendre en compte les cambrioleurs occasionnels ou accidentels ainsi que les cambrioleurs plus expérimentés et professionnels. En principe, il existe deux groupes de base de cambrioleurs, qui sont décrits ci-dessous.
Niveaux de résistance 1 à 3 – ils reflètent les méthodes d'attaque utilisées par les cambrioleurs accidentels ou occasionnels. De telles attaques sont considérées comme le résultat d'une opportunité en soi, sans référence particulière au bénéfice probable qu'une attaque réussie puisse apporter. Dans ces cas, une force modérée est utilisée et des outils manuels ou des moyens d'effraction courants sont utilisés. Ces cambrioleurs veulent probablement éviter le bruit ou les risques inutiles. Cependant, le risque provient avec le temps, ainsi l'utilisation de type de risque (par tentative d'accès) est limitée et variera selon la classe. La résistance à l’attaque est proportionnelle à l’attaque et le niveau de résistance est souvent une raison d'échec.

Les classes de résistance de 4 à 6 - sont associées à des cambrioleurs expérimentés et professionnels, possédant une réelle volonté de mener à bien leur effraction ainsi que de réelles connaissances pour réussir leur attaque.
Ces projets sont généralement planifiés en fonction de la connaissance des produits de construction à fracturer. Dans ce cas, le bruit et le temps importent peu.
En règle générale, des outils puissants ou autonomes sont utilisés pour les attaques, souvent dans le cadre du crime organisé.
 

 

Notre offre comprend des modèles de portes qui répondent aux critères de classe RC2.

Classe de résistance RC2

Un cambrioleur « occasionnel » procède à une effraction, à l'aide d'outils simples, par exemple un tournevis, une pince, une cale, et dans le cas de charnières exposées avec une petite scie à main.
Les outils de forage mécaniques ne sont pas ici utilisés en raison de la présence de rosace anti-perçage.
Dans le cas présent, le cambrioleur tente de saisir une occasion mais possède une mauvaise connaissance du niveau de protection de la porte et reste vigilant en ce qui concerne à la fois le temps et le bruit. Le niveau de risque qu'un cambrioleur aimerait prendre est faible.

 

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